À première vue, la Beaugravière ne se distingue pas par son apparence. Niché en contrebas de la nationale 7, ce restaurant, dirigé par le chef Guy Julien, se cache derrière un néon discret. Ce dernier, avec un sourire enfantin, ne se laisse pas attirer par les honneurs de la haute cuisine. Il opte plutôt pour une approche authentique, proche des racines de sa passion culinaire.
Un cadre inattendu
Véritable antre gastronomique, la salle du restaurant est inondée d'une lumière vive rappelant les années 70. Les clients, souvent inconscients de l'expérience sensorielle qui les attend, foulent un sol où repose une impressionnante collection de côtes-du-rhône. Mais ce qui fait vraiment la renommée de la Beaugravière, c'est l'amour du chef pour la truffe, présentée ici dans toute sa splendeur, loin des clichés parisiens.
Une expérience culinaire inoubliable
Pour savourer les délices de la truffe, les menus à 110 € (truffé) et 168 € (à la truffe) sont des invitations à la découverte. Le jour de ma visite, en attendant le train, j'ai eu la chance de déguster une sublime assiette de légumes du moment agrémentée de truffes noires, pour seulement 68 €. Ce plat, comparable à une création d'un restaurant étoilé, a été suivi par un somptueux plat de coquilles saint-jacques truffées, accompagnées d'un velouté également à la truffe. Une véritable explosion de saveurs !
À retenir
Alors, que vous soyez épicurien ou novice en matière de gastronomie, n'hésitez pas à franchir les portes de la Beaugravière. N'oubliez pas de vous préparer à une aventure gustative mémorable, car ici, chaque plat raconte une histoire.







